De nombreuses personnes consomment des substances telles que l’alcool, le tabac, des médicaments sur ordonnance et des médicaments en vente libre. Cette consommation est motivée par diverses raisons et peut changer d’un jour à l’autre.
Spectre de la consommation de substances
La consommation de substances psychoactives s’inscrit dans un spectre allant de l’abstinence à la dépendance. Il est possible de soutenir la santé et le bien-être à n’importe quel point de ce spectre. Si on aborde le traitement des troubles liés à l’usage comme on aborde le traitement des problèmes de santé physique et mentale, on a tendance à moins juger les personnes qui en souffrent et donc à mieux les soutenir. Consultez nos conseils sur l’usage de substances sécuritaire.
Abstinence
Aucun usage de substances
Usage de substances
Usage bénéfique
Effets positifs sur la santé ou la société
Usage à moindre risque
Usage occasionnel ayant des effets minimes sur la santé et la société.
Usage à risque élevé
Usage ayant des conséquences négatives pour les personnes.
Dépendance
État pathologique pouvant être diagnostiqué lorsque les conséquences ne modifient pas l’usage.
Décriminalisation de la consommation personnelle
La décriminalisation, souvent appelée "décrim", est une approche de réduction des méfaits qui implique la suppression des sanctions pénales pour des actions spécifiques, notamment la possession de petites quantités prédéfinies de certaines drogues à usage personnel. Sous cette politique, une telle possession n'entraîne pas de poursuites pénales. Au lieu de cela, l'accent est mis sur l'accès aux services de santé et de soutien, en considérant l'usage de substances principalement comme un problème de santé publique plutôt que criminel. Cette approche est adoptée dans diverses juridictions à travers le monde, y compris en Colombie-Britannique, au Canada.
La décriminalisation diffère de la légalisation, qui autorise la vente et la consommation réglementées de substances telles que le cannabis. Avec la décriminalisation, bien que la possession à usage personnel ne conduise pas à des arrestations, le fait d'avoir des quantités supérieures aux limites spécifiées, ainsi que la production et la vente de drogues, restent illégaux.
Pour en savoir plus sur la décriminalisation, y compris le point de vue et les discussions de la communauté, veuillez lire la KFL&A Community Consultation on Decriminalization. (Disponible en anglais) Le Comité consultatif de la stratégie communautaire antidrogue a également publié vPanel discussion on Decriminalization of Drug Possession for Personal Use (disponible en anglais), un mélange d'experts locaux et de voix expérimentées de la Colombie-Britannique, où la décriminalisation est en vigueur depuis plus d'un an.
Comité consultatif de la stratégie communautaire antidrogue de KFL et A
Il s’agit d’un partenariat multisectoriel visant à cultiver la santé au sein des communautés de KFL et A, dans l’ensemble du spectre de la consommation de substances. Le Bureau de santé joue un rôle clé dans la mise en œuvre de la stratégie communautaire antidrogue de KFL et A.
Le travail du CDSAC de KFL&A se concentre actuellement sur la défense des droits, la décriminalisation et la lutte contre la stigmatisation, ainsi que sur l'éducation. La campagne Soutenez, ne stigmatisez pas est l'œuvre du sous-comité de la stigmatisation et de l'éducation. Visitez le site SupportNotStigma.ca pour en savoir plus sur la campagne Soutenez, ne stigmatisez pas.
Le travail du KFL&A CDSAC se concentre actuellement sur le plaidoyer, la décriminalisation, la stigmatisation et l'éducation. La campagne Support Not Stigma est le travail du sous-comité Stigmatisation et éducation.
Usage de substances en milieu de travail
La recherche a permis d’établir un lien entre la consommation de substances et divers problèmes au travail : absentéisme, prise de mauvaises décisions, pratiques de travail dangereuses, baisse de la productivité et conflits entre employés. Le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail fournit des renseignements utiles pour les employeurs. Par exemple, il explique pourquoi les employeurs devraient se pencher sur la consommation problématique de substances, en plus d’aborder les effets de diverses substances, les coûts pour les employeurs et les mesures pouvant être prises pour régler ce problème.
Les employeurs trouveront d’autres renseignements sur les sites Web suivants : Services de lutte contre les dépendances et de santé mentale, Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances et Centre de toxicomanie et de santé mentale.